-|- A perfect lie -|-

Je me suis encore prise une raclée, alors que pendant... allez 10 jours je remontais. J'ai les yeux explosés, je ne suis pas allée en cours, j'ai préféré pleurer dans mon coin en apprenant par cœur mon anglais. Je suis vraiment dans une impasse. Je suis quasiment sûre de ne pas tenir trois ans de plus. Mais bon, inutile de préciser ici que je suis une pure masochiste. Je ne quitterai pas mon cursus de merde inutile tant que je ne serai pas virée. Si seulement une lueur de vocation me venait à l'esprit... j'aurais déjà tout plaqué. Même sans, j'ai envie de tout plaquer. Voilà deux ans que je cherche à me réorienter... en vain. Je suis bonne à marier.

Mais avant cela, je postule personnellement pour deux autres écoles : une à Montpellier, l'autre à Clermond. Pourquoi je suis dans une promo de blaireaux qui cherchent tous passionnément à entrer dans une école de chimie ? Mais foutez-moi la paix !

En plus ma crève du mois dernier refait surface. Je n'ai jamais eu de crève récidiviste... je ne sais même pas ce que j'ai. J'ai une soirée vendredi et une autre samedi... Je n'ai pas envie de boire, ni de sortir. Je deviens un plot parmi tant d'autres.

Et bien évidement, le symptôme inévitable de mon caprice est l'hyperphagie. Je dévore un pot de nutella en même pas une semaine, je mange n'importe quoi à n'importe quelle heure.

J'avais pourtant l'air d'une fille stable, indifférente, hippie. Je deviens la fille la plus chiante à supporter.

Même re re voir l'intégrale de Nip/Tuck n'arrive pas à me consoler. Je devrai arrêter de dire à mes parents que j'en peux plus, ils ne se lassent pas de copier/coller leur discours moralisateur de merde. On n'a pas les mêmes objectifs.